Le gouvernement promet un « filtre antiarnaque » d’ici à la fin de 2023


Confronté à la « très forte progression de l’insécurité numérique », le gouvernement veut mettre en place d’ici à la fin de 2023 un « filtre antiarnaque » sur Internet, a annoncé le ministre délégué chargé de la transition numérique, Jean-Noël Barrot, lundi 20 février sur Franceinfo. Ce dispositif, promesse de campagne d’Emmanuel Macron, alertera les internautes qui cliquent sur un lien qui dirige vers un site frauduleux.

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« Vous aurez la liberté d’y aller mais vous aurez reçu un avertissement », a expliqué le ministre, qui dit vouloir « faire de l’espace numérique un espace de confiance ». « Nous travaillons à ce que, à l’horizon de la Coupe du monde de rugby [en septembre 2023], une première version expérimentale soit disponible et qu’elle puisse être généralisée à l’horizon des JO 2024 », a-t-il ajouté, car « lors des événements internationaux, les arnaques se multiplient ».

Le ministre a rappelé la mise en place à venir d’un autre outil promis pour la fin de l’année, le « cyberscore ». Comme le Nutri-score pour les aliments dans les supermarchés, « il s’agit pour les sites les plus consultés d’avoir un indicateur qui va du vert au rouge et qui précise à l’internaute si les données personnelles ou les données de paiement qu’il va déposer sur ce site sont bien sécurisées », a expliqué M. Barrot.

Cet instrument, adopté définitivement par le Parlement il y a un an, permettra de « valoriser les sites qui sécurisent les données de leurs internautes et d’inciter ceux qui ne le font pas à le faire », a-t-il dit. Les députés ont stipulé que la localisation des données serait aussi intégrée dans le diagnostic.

Le Monde avec AFP



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